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mardi 15 mars 2011

Concert des journées culturelles

Voilà les chansons qu'on va interpréter dans le concert des journées culturelles, mercredi prochain, à 19 heures à l'école. Je vous laisse la vidéo et les paroles de toutes les chansons pour que vous puissiez les travailler à la maison avant le concert. Bonne écoute!

LA VIE EN ROSE d'Edith Piaf (1946)




Des yeux qui font baisser les miens…
Un rire qui se perd sur sa bouche…
Voilà le portrait sans retouche
de l'homme auquel (de celle à qui) j'appartiens.

Quand il me (je la) prend(s) dans ses (mes) bras,
qu’il (elle) me parle tout bas,
je vois la vie en rose.

Il (Elle) me dit des mots d'amour,
des mots de tous les jours,
et ça me fait quelque chose.

Il est entré dans mon coeur
une part de bonheur
dont je connais la cause.

C'est lui (elle) pour moi,
moi pour lui (elle) dans la vie.
Il (Elle) me l'a dit,
l'a juré pour la vie.

Et dès que je l'aperçois,
alors, je sens en moi
mon coeur qui bat.

Des nuits d'amour à ne plus finir…
Un grand bonheur qui prend sa place…
Les ennuis, les chagrins s’effacent…
Heureux, heureux à en mourir!

LA BOHÈME de Charles Aznavour (1966)



1. Je vous parle d'un temps
que les moins de vingt ans
ne peuvent pas connaître…
Montmartre, en ce temps-là,
accrochait ses lilas
jusque sous nos fenêtres.
Et si l'humble garni
qui nous servait de nid
ne payait pas de mine,
c'est là qu'on s'est connus,
moi, qui criais famine,
et toi, qui posais nue.

La bohème, la bohème…
ça voulait dire «on est heureux».
La bohème, la bohème…
Nous ne mangions qu'un jour sur deux.

2. Dans les cafés voisins
nous étions quelques-uns
qui attendions la gloire
et, bien que miséreux
avec le ventre creux,
nous ne cessions d'y croire.
Et quand quelque bistrot,
contre un bon repas chaud,
nous prenait une toile,
nous récitions des vers
groupés autour du poêle
en oubliant l'hiver.

La bohème, la bohème…
ça voulait dire «tu es jolie».
La bohème, la bohème…
et nous avions tous du génie.

3. Souvent il m'arrivait,
devant mon chevalet,
de passer des nuits blanches
retouchant le dessin
de la ligne d'un sein,
du galbe d'une hanche.
Et ce n'est qu'au matin
qu'on s'asseyait enfin
devant un café-crème,
épuisés mais ravis…
Fallait-il qu’on s'aime
et qu'on aime la vie!

La bohème, la bohème…
ça voulait dire «on a vingt ans».
La bohème, la bohème…
et nous vivions de l'air du temps.

4. Quand, au hasard des jours,
je m'en vais faire un tour
à mon ancienne adresse,
je ne reconnais plus
ni les murs, ni les rues
qui ont vu ma jeunesse…
En haut d'un escalier
je cherche l'atelier
dont plus rien ne subsiste;
dans son nouveau décor,
Montmartre semble triste
et les lilas sont morts.

La bohème, la bohème…
On était jeunes, on était fous!
La bohème, la bohème…
ça ne veut plus rien dire du tout!

NE ME QUITTE PAS de Jacques Brel (1959)



Ne me quitte pas.
Il faut oublier;
tout peut s'oublier,
qui s'enfuit déjà…
Oublier le temps
des malentendus
et le temps perdu
à savoir comment.
Oublier ces heures
qui tuaient parfois
à coups de pourquoi
le cœur du bonheur.
Ne me quitte pas,
ne me quitte pas,
ne me quitte pas,
ne me quitte pas.

Moi, je t'offrirai
des perles de pluie
venues de pays
où il ne pleut pas.
Je creuserai la terre
jusqu'après ma mort
pour couvrir ton corps
d'or et de lumière.
Je ferai un domaine
où l'amour sera loi,
où l'amour sera roi,
où tu seras reine.
Ne me quitte pas,
ne me quitte pas,
ne me quitte pas,
ne me quitte pas.

Ne me quitte pas.
Je t'inventerai
des mots insensés
que tu comprendras.
Je te parlerai
de ces amants-là,
qui ont vu deux fois
leurs cœurs s'embraser.

Je te raconterai
l'histoire de ce roi,
mort de n'avoir pas
pu te rencontrer.
Ne me quitte pas,
ne me quitte pas,
ne me quitte pas,
ne me quitte pas.

On a vu souvent
rejaillir le feu
d'un ancien volcan
qu'on croyait trop vieux.
Il est, paraît-il,
des terres brûlées
donnant plus de blé
qu'un meilleur avril.
Et quand vient le soir,
pour qu'un ciel flamboie,
le rouge et le noir
ne s'épousent-ils pas?
Ne me quitte pas,
ne me quitte pas,
ne me quitte pas,
ne me quitte pas.

Ne me quitte pas.
Je ne vais plus pleurer,
je ne vais plus parler,
je me cacherai là
à te regarder
danser et sourire
et à t'écouter
chanter et puis rire.
Laisse-moi devenir
l'ombre de ton ombre,
l'ombre de ta main,
l'ombre de ton chien...
Ne me quitte pas,
ne me quitte pas,
ne me quitte pas,
ne me quitte pas.

JE L'AIME À MOURIR de Francis Cabrel (1979)



Moi, je n'étais rien
et voilà qu'aujourd'hui
je suis le gardien
du sommeil de ses nuits.
Je l'aime à mourir!
Vous pouvez détruire
tout ce qu'il vous plaira,
elle n'a qu'à ouvrir
l'espace de ses bras
pour tout reconstruire,
pour tout reconstruire.
Je l'aime à mourir!

Elle a gommé les chiffres
des horloges du quartier,
elle a fait de ma vie
des cocottes en papier,
des éclats de rire.
Elle a bâti des ponts
entre nous et le ciel
et nous les traversons
à chaque fois qu'elle
ne veut pas dormir,
ne veut pas dormir.
Je l'aime à mourir!

Elle a dû faire toutes les guerres
pour être si forte aujourd'hui.
Elle a dû faire toutes les guerres
de la vie… et de l'amour aussi.

Elle vit de son mieux
son rêve d'opaline,
elle danse au milieu
des forêts qu'elle dessine.
Je l'aime à mourir!
Elle porte des rubans
qu'elle laisse s'envoler,
elle me chante souvent
que j'ai tort d'essayer
de les retenir,
de les retenir.
Je l'aime à mourir!

Pour monter dans sa grotte,
cachée sous les toits,
je dois clouer des notes
à mes sabots de bois.
Je l'aime à mourir!
Je dois juste m'asseoir,
je ne dois pas parler,
je ne dois rien vouloir,
je dois juste essayer
de lui appartenir,
de lui appartenir.
Je l'aime à mourir!

Elle a dû faire toutes les guerres
pour être si forte aujourd'hui.
Elle a dû faire toutes les guerres
de la vie… et de l'amour aussi.

Moi, je n'étais rien
et voilà qu'aujourd'hui
je suis le gardien
du sommeil de ses nuits.
Je l'aime à mourir!
Vous pouvez détruire
tout ce qu'il vous plaira,
elle n'a qu'à ouvrir
l'espace de ses bras
pour tout reconstruire,
pour tout reconstruire.
Je l'aime à mourir!

LE CHANTEUR de Daniel Balavoine (1978)



Je m'présente: je m'appelle Henri.
J'voudrais bien réussir ma vie, être aimé,
être beau, gagner de l'argent,
puis surtout être intelligent.
Mais, pour tout ça, il faudrait que j'bosse à plein temps!

J'suis chanteur, je chante pour mes copains,
j'veux faire des tubes et que ça tourne bien, tourne bien!
J'veux écrire une chanson dans le vent,
un air gai, chic et entraînant
pour faire danser dans les soirées de Monsieur Durand.

Et partout dans la rue
j'veux qu'on parle de moi,
que les filles soient nues,
qu'elles se jettent sur moi,
qu'elles m'admirent, qu'elles me tuent,
qu'elles s'arrachent ma vertu.

Pour les anciennes de l'école
devenir une idole.
J'veux que toutes les nuits,
essoufflées dans leurs lits,
elles trompent leurs maris
dans leurs rêves maudits.

Puis, après, je f'rai des galas,
mon public se prosternera devant moi:
des concerts de cent mille personnes
où même le tout-Paris s'étonne
et se lève pour «prolonger le combat».

Et partout dans la rue
j'veux qu'on parle de moi,
que les filles soient nues,
qu'elles se jettent sur moi,
qu'elles m'admirent, qu'elles me tuent,
qu'elles s'arrachent ma vertu.

Puis, quand j'en aurai assez
de rester leur idole,
je remont'rai sur scène
comme dans les années folles:
je f'rai pleurer mes yeux,
je ferai mes adieux.

Et puis, l'année d'après,
je recommencerai.
Et puis, l'année d'après,
je recommencerai!

Je me prostituerai
pour la postérité.

Les nouvelles de l'école
diront que j'suis pédé,
que mes yeux puent l'alcool,
que j'f’rais bien d'arrêter,
brûleront mon auréole,
saliront mon passé.

Alors, je serai vieux
et je pourrai crever.
Je me cherch'rai un Dieu
pour tout me pardonner.
J'veux mourir malheureux
pour ne rien regretter.

J'veux mourir malheureux!

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